Petites histoires des temples protestants du Dauphiné – ÉPISODE 12

Tous les 1er et 15 de chaque mois, retrouvez un épisode de notre NOUVELLE SAGA : « Petites histoires des temples protestants du Dauphiné » !

Épisode 12

« Les petites histoires des temples protestants du Dauphiné » se font selon l’ordre des colloques énumérés dans le livre de François Eugène ARNAUD.

C) Colloque du Valentinois : 16. Manas et Saoû, Charols, Puy Saint Martin, Roynac, Célas, Francillon, Soyons, Pont-de-Barret

Manas

II y avait une communauté protestante jusqu’en 1615, qui se partageait un pasteur avec celle de Saoû. Mais il n’y a pas de trace de l’existence d’un temple.

Saoû

Le premier temple a été construit en 1568 et détruit lors de la Révocation.

Le deuxième temple a été construit par la Mairie en 1846.

Isabeau Vincent

Fille d’un protestant ayant abjuré avant la Révocation, orpheline de mère, Isabeau Vincent est placée comme bergère chez son oncle à Saoû. Elle est âgée de quinze à seize ans quand elle commence à parler en dormant, en février 1688, et à prophétiser durant la nuit, en patois, puis en français. Ses « exhortations » bouleversent tous ceux qui sont accourus pour l’entendre. Elle les appelle à la repentance, au rejet de la messe romaine, à chercher la parole de Dieu, à tenir ferme malgré les persécutions.

Arrêtée le 8 juin 1688, longuement interrogée à Crest puis emprisonnée à la Tour, sa trace se perd après qu’elle est enfermée dans un couvent de Grenoble.

Puy St Martin

Il n’y a pas de trace de temple avant la Révocation.

Le temple actuel a été construit en 1854, agrandi d’une sacristie en 1895 et restauré en 1968.

Il est fermé en 2020 pour cause de sécurité !

Francillon

Le Temple de Francillon a été démonté en 1947. Tous les éléments ont été transportés au temple de Bourdeaux. Il reste comme témoignage du passé : la place du Temple.

C) Colloque du Valentinois : 17. Châteauneuf-de-Mazenc

Châteauneuf-de-Mazenc

La communauté protestante de Châteauneuf-de-Mazenc a eu un pasteur en propre de 1615 à 1684. Il n’y a aucune trace de l’existence d’un temple.

Au bas de Châteauneuf-de-Mazenc, le village, qui s’appelait La Bégude, servait d’arrêt aux diligences. Son nom signifie « endroit où l’on boit ».

En 1894, la commune change de chef-lieu : Châteauneuf-de-Mazenc est délaissé au profit de La Bégude. Cette dernière change de nom et devient La Bégude-de-Mazenc.

Un temple y a été construit en 1861. Il est propriété de la commune.

Découvrez la suite dans le fichier pdf…

Gilbert JOSS, Secrétaire Général du Musée