Tous les 1er et 15 de chaque mois, retrouvez un épisode de notre NOUVELLE SAGA : « Petites histoires des temples protestants du Dauphiné » !
Épisode 20
« Les petites histoires des temples protestants du Dauphiné » se font selon l’ordre des colloques énumérés dans le livre de François Eugène ARNAUD.
Temple de Saillans
Temple de St Julien-en-Quint
E) Colloque du Diois : 9. Saillans, Saint Moirans, La Chaudière
Saillans
Un premier temple protestant situé dans le centre du village est entièrement rasé en 1683.
En 1817, le consistoire de Crest et sa section de Saillans décident la construction d’un nouveau temple. Il est construit dans l’actuelle rue Faubourg du Temple en 1818 et consacré en 1824.
Le temple de Saillans est entièrement restauré en 2011. Il est aujourd’hui dédié à l’activité cultuelle et culturelle.
E) Colloque du Diois : 10. Saint Julien-en-Quint, Saint Étienne-en-Quint, Saint Andéol-en-Quint, Sainte Croix, Vachères
Saint Julien-en-Quint
Condamné par arrêt du Conseil d’État du 29 novembre 1683. Le temple est détruit.
En 1804, l’ancienne église catholique est affectée au culte protestant. Des pasteurs sont payés par l’état et l’un d’eux réside à St Julien jusqu’en 1905.
Saint Étienne-en-Quint
Il n’y a pas de temple. Les cultes se font dans les familles : chez Melle MAILLET et chez les MEYSENC.
Saint Andéol-en-Quint
Il n’y a pas de temple. Les cultes se tiennent dans la maison de la famille RAILLON.
Vachères
Aujourd’hui il n’y a ni temple ni église à Vachères. Par contre on remarque un peu partout des témoignages du protestantisme : une multitude de cimetières de famille existent près du village, mais aussi dans la parcelle « Le Vialas » et au quartier « Le Touillé ». On y trouve les noms de BERNARD, BARNAUD, ESCARRON, SIBILLE, PARA, PASCAL et RAILLON.
En 1685, Vachères compte 22 familles protestantes ! Il faut s’imaginer près de 200 habitants dans ce petit hameau !
En 1905, la vallée du Quint est rattachée à la paroisse de Ste Croix, ceci jusqu’au départ du pasteur BERTHOUSE. Le pasteur LELIÈVRE, résidant à Die, assure la desserte pendant deux ou trois ans. À son départ, en 1925, la paroisse est rattachée à Die.
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Gilbert JOSS, Secrétaire Général du Musée
