Personnages protestants qui ont marqué le Dauphiné – ÉPISODE 1

NOUVELLE SAGA : « Personnages protestants qui ont marqué le Dauphiné » !

Tous les 1er et 15 de chaque mois, découvrez un épisode !

Épisode 1

Prologue

Cette saga retrace, d’une manière succincte, la richesse de notre patrimoine humain protestant dans le Dauphiné. La chronologie utilisée suit l’ordre des dates de naissance des personnes mentionnées sur une période de plus de 800 ans. La saga commence avec deux personnages qui ont vécu avant la Réforme de Luther, en 1517, et qui avaient à coeur le retour à la simplicité de l’Évangile.

Ces figures illustres qui ont marqué le protestantisme Dauphinois ne sont que la partie visible de l’iceberg de tous les ‘coreligionnaires’ anonymes ou pas qui ont subi la violence, l’injustice, la souffrance, la prison, la galère, la torture physique ou morale, l’exode, la mort.

Au travers des « Personnages protestants qui ont marqué le Dauphiné » nous voulons rendre hommage à tous ceux qui, envers et contre tout, ont gardé la foi au risque de perdre leur vie et qui l’ont transmise aux générations suivantes.

De BRUYS Pierre (1095-1147)

La plupart des auteurs s’accordent pour dire que Pierre De BRUYS est né vers 1095 à Bruis dans le canton de Rosans, près de Gap.

Pierre De BRUYS est un prêtre catholique avant que la hiérarchie ne le condamne et ne lui interdise de prêcher, ceci à une date imprécise mais, apparemment, entre 1112 et 1120. Refusant d’obéir, il continue à prêcher en tant que prédicateur itinérant, d’abord dans les diocèses d’Embrun et de Gap, puis en Provence et en Languedoc.

Pierre s’élève de manière virulente contre les abus du clergé, abattant et brûlant les croix, rebaptisant les enfants, enseignant que les églises sont inutiles, que l’on ne doit pas prier pour les morts, que Dieu n’est pas dans l’eucharistie, etc.

Pierre de BRUYS n’accorde d’autorité qu’aux quatre Évangiles qu’il interprète d’ailleurs de façon très littérale.

Pour lui, les autres livres du Nouveau Testament ont moins de valeur sur le plan doctrinal car non seulement il doute de leur origine apostolique, mais, de plus, les Épitres traduisent l’enseignement de simples hommes et non celui de Jésus-Christ.

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Gilbert JOSS, Secrétaire Général du Musée