Petites histoires des temples protestants du Dauphiné – ÉPISODE 7

Tous les 1er et 15 de chaque mois, retrouvez un épisode de notre NOUVELLE SAGA : « Petites histoires des temples protestants du Dauphiné » !

Épisode 7

« Les petites histoires des temples protestants du Dauphiné » se font selon l’ordre des colloques énumérés dans le livre de François Eugène ARNAUD.

B) Colloque du Grésivaudan : 12. Tréminis, Cornillon, Prébois, Saint Baudille, La Combe d’Avert

Tréminis

La Réforme est prêchée à Tréminis vers le milieu du XVIe siècle ; elle connait un certain succès puisque la moitié de la population adopte la religion protestante surtout à Château-Bas. La communauté se trouve en dehors des grandes routes et ne souffre pas trop des luttes religieuses en dehors de réquisitions abusives.

Après l’Édit de Nantes, les protestants s’organisent. Grâce à un secours accordé par le synode national de Privas, l’église de Tréminis possède son temple et son pasteur.

Un arrêt du Conseil du Roi de mars 1685, supprime l’église protestante et ordonne la démolition du temple. Le prix de vente de l’emplacement est remis à l’hôpital d’Embrun par ordre du Parlement de Grenoble en 1694.

Pendant la persécution contre les protestants, ceux de Tréminis restent calmes et ne sont jamais inquiétés.

Les « pasteurs du désert » trouvent toujours chez eux un refuge sûr et désintéressé.

Lorsque la liberté des cultes est rétablie par le Concordat en 1802, les protestants font, à leurs frais, l’acquisition d’un temple bien modeste.

Malheureusement, l’incendie de 1825 qui débute à la verrerie, détruit les 35 maisons de Château-Bas, dont le temple.

La municipalité en reconstruit un autre plus beau et plus vaste. Il se trouve à Château-Bas sur le bord de la route qui traverse le village.

B) Colloque du Grésivaudan : 13. Pipet

Pipet

Cette communauté n’est pas restée longtemps indépendante, elle a été adjointe à celle de Tréminis.

Il n’y a pas de trace de l’existence d’un temple.

B) Colloque du Grésivaudan : 14. Corps, Croix de la pigne, Agnières en Dévoulouy, Aspres-lès-Corps, Pellafol, La Postelle

Corps

L’église a été condamnée par arrêt du Conseil d’État du 5 janvier 1682. Le temple est détruit.

Il ne reste aucune trace de ce temple, si ce n’est : la Place du Temple et la rue du Temple.

La communauté protestante a eu des pasteurs de la fin du XVIe siècle à 1660.

B) Colloque du Grésivaudan : 15. La Grave

La Grave

Les Protestants composent un sixième de la population de La Grave au début du XVIIe siècle. Il y eut des pasteurs de 1612 à 1684. Il y avait un temple à la Grave ; il fut démoli en vertu d’un arrêt du conseil du 13 mars 1684. Il ne reste aucune trace de ce temple.

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Gilbert JOSS, Secrétaire Général du Musée